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Ce document serait un procès-verbal manuscrit de la séance mensuelle du 31 janvier 1855 au cours de laquelle M. Albert Schlumberger aurait fait une communication sur la Manufacture toiles peintes en 1785, copie d'un travail dû à Jean Koechlin (1746-1836) qui avait été déposé à la bibliothèque de la Société Industrielle et qui en avait disparu depuis plusieurs années.

Le manuscrit lui-même est intitulé "Documents sur la fabrication des toiles peintes en 1785". Après une présentation des conditions d’implantation d’une manufacture et une première partie du texte consacrée au dessinateur et à l’imprimeur, le document expose successivement les différentes étapes de préparation, de teinture et d'impression des cotons provenant des Indes : vitriolage, dégommage, bousage, teinture en garance provenant d'Alsace ou d'Avignon (dénommée à l’époque "bouillissage"). L’auteur du texte original donne des conseils sur le choix de la garance, les quantités respectives de garance et d'adjonctif, la façon d'appliquer le colorant et le nombre d'ouvriers nécessaires. Il évoque également des techniques de teinture des fonds noirs, de ravivage des rouges au savon et de séchage sur pré ; certaines autres matières colorantes sont mentionnées (Graines d'Avignon ; Quercitron ; Gaude).