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Cahier relié non paginé composé de 16 cahiers de 20 pages chaque, soit 320 pages au total et 79 échantillons collés. 2 feuillets sont en outre encartés, ainsi que 3 échantillons. Le cahier relié porte comme titre : « Teinture Impression Blanchiment / Cours de M. Persoz au Conservatoire des arts et métiers / 1864-1865-1866 ». Jean-François Persoz (1805-1868), chimiste, a occupé la chaire teinture, impression et apprêt du conservatoire national des arts et métiers à Paris de 1852 à son décès. En 1846, il publie un Traité théorique et pratique de l'impression des tissus en 4 volumes.

Ce volume de notes prises lors des cours de Persoz au CNAM donnés de 1864 à 1866 débute avec une présentation des différents acides entrant dans les procédés de teinture (acétique, oxalique, citrique, tannique, gallique…) puis des gommes et des sucres et enfin des alcools, éthers et aldéhydes et de leur application. La présentation des matières colorantes naturelles qui vient alors se concentre rapidement sur la fabrication des extraits et des laques. Compte tenu de l’importance de l’affinité liant matières colorantes et fibres, une partie est consacrée aux fibres textiles. Après cette introduction générale, le cahier aborde successivement le blanchiment, les couleurs et les tons, la gravure et l’impression, la fixation des couleurs. Font alors l’objet de développements particuliers l’indigo provenant d'Inde, la garance d'Alsace et d'Avignon (dont la fabrication du « Rouge turc », les mordants, le bousage et les différentes teintures en rouge, rose, violet, et les doubles tons). D’autres cours portent sur la teinture de la laine, la cochenille, les bois rouges, le bois de Campêche, les noirs, l’orseille, la gaude, le quercitron, le bois de Cuba, le fustet, le nerprun, le gardénia, le curcuma, le cachou, le carthame et le rocou. L’on rencontre dans cette partie quelques particularités comme les graines de l’Indochine, n’ayant « pas encore reçu d’application générale dans l’industrie ». Les principaux noirs sur coton, laine et soie, dont les noirs d’impression et le noir d’aniline constituent la dernière leçon de ce cahier de cours, qui se conclut donc avant une quarantaine de feuillets blancs par une analyse comparative des noirs.