Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_SCH_8_II_179 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.SCH.8.II - VA III / Couleurs / 1854, 1841-1862 |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.SCH.8.II |
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Datation | 1841-1862 |
Intitulé | VA III / Couleurs / 1854 |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 176 p. |
Langue(s) | français |
Porte en couverture deux étiquettes avec les mentions manuscrites : "Collection Gges Schlumberger" et "67".
Portant en couverture le titre « VA III / Couleurs / 1854 », ce cahier cartonné de 176 pages paginé par l'auteur fait partie des archives de travail du chimiste teinturier Georges Schlumberger conservées au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse. La mention "VA" pour "Vapeur & Application" incluse dans le titre renvoie à la classification de ses cahiers de notes mises en place par le chimiste : "Ess" (Essais), "PD" (Préparations diverses), "ED" (Essais de drogues), "LN" (Laines), "NC" (Notes communiquées), "TLS" (Teintures laines et soies), "RDI" (Recettes diverses), "PD" (Préparations diverses). De plus, à chaque début de section de ce manuscrit, l’on trouve un renvoi à un autre cahier « VA I » (MISE, inv. 667.SCH.8.VI) et aux pages concernées dans celui-ci. De même, ce cahier se termine au bas de la p. 167 par la mention suivante : « Suite voy Mordants PDI…. », confirmant les relations existant entre les différentes typologies de cahiers de notes de Schlumberger. Si l’étiquette de couverture porte la date de 1854, indiquant éventuellement que ce cahier a été ouvert à cette date, les procédés que l’on y rencontre comportent des dates situées entre 1841 et 1862, avec une prépondérance des années 1850 à 1856. Le cahier a donc été tenu sur plusieurs années. Il comprend au total 528 recettes et 491 échantillons. Certains passages en sténographie n’ont pas été déchiffrés.
Cahier de « couleurs » de Georges Schlumberger comprenant 528 recettes et 491 échantillons, ce cartonné nous présente les teintes obtenues en impression sur étoffes selon un ordre que l’on retrouve plus ou moins dans la plupart des cahiers du chimiste teinturier : rouges (p. 1-14, 40 recettes, 47 échantillons), noirs (p. 15-24, 29 recettes, 29 échantillons), puces et grenats (p. 25-32, 21 recettes, 20 échantillons), violets et lilas (p. 33-46, 45 recettes, 49 échantillons), jaunes et oranges (p. 47-62, 52 recettes, 58 échantillons), bleus (p. 63-71, 28 recettes, 37 échantillons), verts (p. 72-81, 96-99 et 130-133, 48 recettes, 65 échantillons), cachous et bois (p. 82-91, 27 recettes, 38 échantillons), olives et thés (p. 92-95, 14 recettes, 19 échantillons), gris (p. 100-109, 34 recettes, 53 échantillons), modes, poussières et écrus (p. 110-121, 46 recettes, 49 échantillons), chamois et nankins (p. 122-125, 13 recettes, 12 échantillons), blancs (p. 126-129, 13 recettes, 12 échantillons). L’ensemble des matières colorantes citées sont celles usuellement utilisées en teinture et impression sur étoffes, la fin de la période voyant l’apparition des rouges et violets d’aniline, cités dans les recettes de ce cahier (p. 44-45 et 138) ainsi que leur mordant associé (p. 166), tout comme l’utilisation d’aniline comme un composant pour obtenir un noir. L’on remarque toutefois parmi les matières utilisées une importance des laques et la mention à plusieurs de Rixheim (laque rouge de Rixheim et vert d’outremer de M. Zuber de Rixheim) qui laisse imaginer des transferts de techniques entre impression sur papier et sur étoffe. Les 40 dernières pages du cahier sont consacrées à des préparations diverses dont de nombreuses dissolutions à base d’étain (p. 130-139, 22 recettes), aux eaux d’épaississage (p. 146-149, 14 recettes), les décoctions, infusions, laques et bains (p. 150-155 et 140-144, 55 recettes) et à une présentation des mordants, notamment rouges et violets (p. 156-167, 25 recettes). Enfin, ce cahier de couleurs nous permet également de nous familiariser avec les dénominations commerciales des couleurs obtenues, comme "bleu de France", "double vert meuble riche".
491 échantillons, collés.