Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_SCH_7_I_176 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.SCH.7.I - TLS / 1848 / Teintures / Laine et soie / recettes diverses, 1848 |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.SCH.7.I |
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Datation | 1848 |
Intitulé | TLS / 1848 / Teintures / Laine et soie / recettes diverses |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 192 p. |
Langue(s) | français |
Porte en couverture deux étiquettes avec les mentions manuscrites : "Collection Gges Schlumberger" et "41".
Portant en couverture le titre « TLS / 1848 / Teintures / Laine et soie / recettes diverses », ce carnet manuscrit cartonné de 192 pages paginé par l'auteur (dont une partie seulement a été utilisé) fait partie des archives de travail du chimiste teinturier Georges Schlumberger conservées au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse. La mention " TLS" pour "Teintures laines et soies" incluse dans le titre renvoie à la classification de ses cahiers de notes mises en place par le chimiste : "Ess" (Essais), "PD" (Préparations diverses), "ED" (Essais de drogues), "LN" (Laines), "VA" (Vapeur & Application), "RDI" (Recettes diverses), "PD" (Préparations diverses), "NC" (Notes communiquées). La première garde constitue une page de faux-titre et nous informe sur le contenu du cahier : « Teintures des Laine & Soie. / d’après le Manuel de Teinturier de Mr Vergnaud (1837), Anleitung zu der Kunst zu färben vom gekonnen Rotte Hermbstädt (Berlin 1835 ?), Thénard, & plusieurs autres procédés. / Juillet 1848 ». Un feuillet plié en deux a été collé en vis-à-vis sur la deuxième de couverture et comporte également quelques indications bibliographiques, très réduites, au Manuel de Teinturier de Thénard, à Thillaye (auteur en 1834 un Manuel du fabricant d'indiennes : renfermant les impressions des laines des chalis et des soies ....) et à Persoz (auteur en 1846 du Traité théorique et pratique de l'impression des tissus).
Appartenant à un ensemble de cahiers manuscrits constituant les archives de travail de Georges Schlumberger, ce carnet de notes porte sur les différentes couleurs en teinture, et leurs sources végétales et animales et les procédés de teinture et d'impression, examinées par différents auteurs (Hermbstadt, Vergnaud, Thénard, Thillaye et Persoz), Schlumberger ayant noté les pages des ouvrages dont proviennent ces informations techniques. La succession des couleurs, qui est répétée en fin de carnet (p. 187-192), est la suivante : Teintures rouges, p. 3-22 ; Teintures jaunes, p. 33-37 ; Teintures bleues, p. 53-60 ; Teintures noires, p. 73-77. D’autres sections ont été ouvertes, qui n’ont pas été remplies : Teintures en brun, puce ; Teintures en couleurs composées : violet, lilas, pourpre ; orange, capucine, feu ; vertes ; grises (nuances diverses) ; chamois, fantaisie, mode. A la différence des cahiers de couleurs tenus par Georges Schlumberger, cette succession des couleurs reflète davantage celle trouvée dans les ouvrages cités que celle émanant de la pratique et de l’organisation des bains et des cuves dans les ateliers de teinture des manufactures dans lesquelles il a travaillé. Compte tenu du caractère bibliographique de ce carnet, l’on y rencontre les matières colorantes d’origine naturelle les plus couramment utilisées, ainsi que les colorants artificiels utilisés en impression (carmin d’indigo, bleu de Prusse). L’on note toutefois une prééminence des mordants rouges, très utilisés par les manufactures d’impression sur étoffes alsaciennes, ainsi que des commentaires sur la garance d’Alsace considérée comme donnant « des rouges plus écarlates ». Le sumac utilisé provient ici de Sicile.
7 échantillons (collés, épinglés ou encartés).