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Cahier appartenant à la collection du chimiste teinturier Georges Schlumberger (dates) conservée au musée de l'impression sur étoffes de Mulhouse, ce cahier fait partie d'un ensemble de cahiers portant à peu près le même titre (MISE, inv. 667.SCH.6.I, II, III, VI et VII), concernant les procédés de teinture et d'impression sur laines employant de la garancine, et se suivant chronologiquement. Carnet manuscrit, paginé par l'auteur sur 120 pages mais utilisé seulement jusqu'à la page 54, l'ouvrage est donc inachevé (il concerne en réalité les recettes réalisées entre septembre 1849 et septembre 1850) et ne comporte aucune table des matières à la fin.

Appartenant à un ensemble de cahiers portant à peu près le même titre (MISE, inv. 667.SCH.6.I, II, III, VI et VII), concernant les procédés de teinture et d'impression sur laines employant de la garancine, et se suivant chronologiquement, ce cahier est donc organisé de la même façon : les recettes se trouvent d'un côté de la page, divisées en paragraphes afin de différencier les grandes étapes, elles-mêmes indiquées dans la marge. Chacune est cette fois quasiment systématiquement accompagnée d'échantillons. Les recettes sont très détaillées : gestes précis, temps de repos, température des cuves, méthode de séchage, blanchiment, avivage... L'auteur ajoute parfois des conseils très pratiques "Egards à avoir pour la proportion de bouse", notes sur les inconvénients de certaines matières, description des cuves et de la couleur des mélanges. Certaines recettes ont été modifiées au crayon à papier pour indiquer lorsqu'une matière a été ajoutée en trop grande ou trop petite quantité. Enfin, dans les dernières pages, l'auteur propose un grand développement sur le chlorage pour blanchiment des garancines, avec un historique de la méthode, les grandes étapes à suivre et des schémas pour en améliorer la compréhension. Des échantillons illustrent les variations de couleurs obtenues. Cet ouvrage est donc un véritable outil de travail, en usage et modification constante. Aussi des passages ou les listes de matériaux à utiliser sont rédigés en langage sténographique, rendant leur compréhension plus complexe.