Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_SCH_5_170 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.SCH.5 - Réactions des couleurs et mordants |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.SCH.5 |
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Intitulé | Réactions des couleurs et mordants |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 4 cahiers |
Langue(s) | français |
Porte en couverture deux étiquettes avec les mentions manuscrites : "Collection Gges Schlumberger" et "5".
Carnet d’expériences et d'essais de teinture ayant appartenu à Georges Schlumberger et intitulé "Réactions des couleurs et mordants". Ce manuscrit non paginé est composé de tableaux organisés chacun autour d’une couleur, parfois sur 2 double-pages : gris, rouges, puces, violets, noirs, jaunes, oranges, verts, cachous bois, chamois, rouilles. A la fin du cahier, sur des feuilles organisées en tableau comme les autres mais restées vierges, l'on trouve des développements sur le mordant d’étain, le blanchiment et les apprêts. Dans un petit fascicule autonome mais inséré à la fin du cahier, l'auteur a consigné des procédés d’enlèvement des taches. 1 recette de ce fascicule encarté est datée de novembre 1845. Ce cahier de couleurs fait partie des archives de travail du chimiste teinturier Georges Schlumberger conservées au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse ; il ne semble toutefois pas s'inscrire dans la typologie créée par le chimiste pour mettre en ordre ses archives.
Dans ce carnet d'expériences, le chimiste teinturier Georges Schlumberger a reporté de façon très organisée les couleurs obtenues avec différents mordants en fonction des différentes matières colorants utilisées. Sous la forme de tableaux, il donne ses conclusions sur des gris, rouges, noirs, jaunes... Pour les rouges par exemple, une colonne à l’extrémité gauche liste les différents colorants utilisés sur 6 lignes (garancé savonné et avivé ; garancine ; cochenille ; bois rouge pour teinture ; bois rouge pour impression ; fuchsine rouge d’aniline). En plusieurs colonnes sur le haut de la page se trouvent les différents mordants (sel d’étain, acide muriatique, chlore ; lessive ; ajout de l’acide sulfurique et de l’acide nitrique en marge à droite). Au croisement des lignes et colonnes : les résultats obtenus des différents mélanges. L'auteur ne donne, dans ses tableaux, aucune indication de quantités de colorant / mordant, ni les temps de trempage et de repos. Mais dans les cases au croisement des lignes et des colonnes il note les conclusions de ses opérations relativement à la couleur obtenue, à sa solidité dans le temps ("reste vif" ou "pâlit beaucoup"), et il mentionne des destructions ou des nuances ("plus il y a de bois plus il s'éloigne du cannelle et s'approche du grenat amaranthe"). Les procédés ne sont néanmoins pas clairement explicités.
7 échantillons.