Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_SCH_4_169 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.SCH.4 - I. / NC / Notes communiquées / 1845-1857, 1845-1857 |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.SCH.4 |
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Datation | 1845-1857 |
Intitulé | I. / NC / Notes communiquées / 1845-1857 |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 188 p. |
Langue(s) | français |
Porte en couverture deux étiquettes avec les mentions manuscrites : "Collection Gges Schlumberger" et "72".
Portant en couverture le titre « I. / NC / Notes communiquées / 1845-1857 », ce cahier manuscrit cartonné de 188 pages paginé par l'auteur fait partie des archives de travail du chimiste teinturier Georges Schlumberger conservées au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse. La mention "NC" pour "Notes communiquées" incluse dans le titre renvoie à la classification de ses cahiers de notes mises en place par le chimiste : "Ess" (Essais), "PD" (Préparations diverses), "ED" (Essais de drogues), "LN" (Laines), "VA" (Vapeur & Application), "TLS" (Teintures laines et soies), "RDI" (Recettes diverses), "PD" (Préparations diverses). Le contenu de ce manuscrit regroupe en effet des recettes de plus d’une dizaine d’indienneries alsaciennes et normandes, manufactures dans lequelles le chimiste n’a pas œuvré à l’exception de Fauquet à Déville et Fries-Reber à Illzach puis Kingersheim. D’où le titre de "notes communiquées", afin sans doute de différencier ces recettes de ses propres essais. La première garde du manuscrit comporte une coupure de journal collée indiquant : « SCHLUMBERGER, chez M. Lacassaigne, à Saint-Aubin, par DARNETAL. », ainsi que la signature et mention manuscrite « GSchlumberger depuis 1845». Georges Schlumberger a en effet travaillé chez Lacassaigne à Saint-Aubin-Epinay de 1845 à 1850. Un feuillet est encarté dans le manuscrit, utilisé recto et verso en guise de suite de l’index débuté sur la première garde. Le cahier compte 59 échantillons ainsi que des croquis d’installations ou de machines, 4 d’entre eux, sur papier bleu ou blanc, ayant été collés. Les recettes ne sont pas numérotées. L’on rencontre également des notes de lectures diverses (Moniteur industriel, Bulletin de la Société industrielle). Les dates s’échelonnent dans le cahier et s’inscrivent dans les dates limites indiquées sur l’étiquette de couverture.
Appartenant aux archives de travail du chimiste teinturier Georges Schlumberger conservées au musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse, ce cahier comporte un index en première garde, poursuivi sur un feuillet encarté. Les termes suivants sont soulignés dans cet index : garance, garancine, vapeur, articles cuvés, couleurs métalliques, bois rouge & Campêche, prussiate, apprêts, blanchiment, couleurs d’application, laine, machines. Intitulé "Notes communiquées" et ayant à ce titre un rôle différent des autres cahiers ayant appartenu au chimiste Georges Schlumberger, ce cahier regroupe des notes ne résultant pas nécessairement d’essais de teinture et d’impression sur étoffes réalisés par Schlumberger lui-même. De fait, une dizaine de Manufactures alsaciennes et normandes sont citées dans ce cahier, ainsi que des chimistes, teinturiers et fournisseurs de matières colorantes. Ces notes comprennent éventuellement des appréciations, comme page 2 à propos de la fleur de garance d’Avignon, dont le chimiste apprécie le pouvoir colorant et les économies afférentes en matière colorante et passages de couleur. Beaucoup de pages sont d’ailleurs consacrées aux garances, montrant l’importance de ses rouges en Alsace et en Normandie de 1845 à 1860. Les matières colorantes sont essentiellement naturelles, avec toutefois un apport de matières artificielles telles que le bleu outremer utilisé en impression (page 63, celui commercialisé par Guimet à Lyon est recommandé), ainsi que le vert de chrome appelé aussi vert de Schweinfurth. En page 19, on relève des notes datées 1855 sur la pincoffine, dite aussi “alizarine commerciale”, brevetée par Pincof et Schunck en 1854. A noter que des passages écrits en sténographie n’ont pas été déchiffrés.
59 échantillons, collés.