Recensement des sources manuscrites techniques pour l’histoire de la teinture

Métadonnées

Identifiant EAD COLLOT1_MISE_667_KO_35_VI_99
Titre propre de l'instrument de recherche 667.KO.35.VI - H. Koechlin / 1888, 1888
Editeur Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Adresse de l'éditeur 2, rue Vivienne 75002 Paris
Création Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Langue de description Français
Règles de description Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G)

Description

Cote 667.KO.35.VI
Datation 1888
Intitulé H. Koechlin / 1888
Localisation physique 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse
Description matérielle Dimensions: 15,5 x 9,5
Langue(s) français

Conditions d’accès

Communicable

http://www.musee-impression.com/informations-pratiques/

Historique de la conservation

Porte collée sur la première garde l'étiquette "COLLECTION KOECHLIN N° 19.11".

Présentation du contenu

La première garde de ce carnet de notes nous indique son auteur et sa date : "H. Koechlin / 1888". Le blanchiment, ses modes de préparation à base de fécule, de graines de lin ou d’eau oxygénée, occupent une place importante dans ce carnet d’Horace Koechlin (1839-1899), la recette de fabrication de l’eau oxygénée proprement dite s’y trouvant. L’on rencontre aussi dans ce carnet des notes pour les opérations complémentaires à la teinture comme les épaississants. Du point de vue des couleurs, la première partie du carnet est consacrée aux rouges et noirs d’aniline. Dès la page 3, l’on rencontre une recette de rouge Turc, la mention "Luxeuil" au crayon ayant été rajoutée entre parenthèses. Les notes se poursuivent avec les recettes des rouge St Denis, rouge et grenat naphtylamine, des noir, rouge et grenat de Hubner. Certaines recettes concernent des réserves ou des enlevages. Les recettes se diversifient ensuite : tons olive, encre, bleu, violet, gris, brun, jaune, orange… La dernière page du carnet comporte différentes adresses à Londres et Sedan. Son usure, les pages détachées et les changements fréquents d’encres en sus des additions postérieures montrent qu’il a été très utilisé.

Les matières colorantes mentionnées dans ce carnet d’Horace Koechlin sont en cohérence avec la date portée sur sa première garde, soit 1888. L’on constate en effet un très grand nombre de colorants de synthèse, correspondants à une variété de fabricants. Tous les rouges sont ici à base d’alizarine de synthèse, les matières colorantes d’origine naturelle paraissant d’un usage résiduel (bois de Campêche, cochenille, indigo, nerprun, chêne quercitron). Un seul échantillon, rouge, est collé dans le carnet. A noter que comme dans quelques autres carnets de notes d'impression, on trouve mentionné l'ocre.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

1 échantilon, collé