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Carnet de notes comportant la mention "H. Koechlin / 1893" en haut de la première page. Horace Koechlin (1839-1899) n’a utilisé qu’une moitié du carnet ; de plus, uniquement les rectos comportent des recettes, les versos ayant probablement été réservés pour des échantillons. Ce carnet est beaucoup moins détaillé que d’autres carnets conservés au musée de l'impression sur étoffes de Mulhouse. Certaines pages comportent des notes prises au fil des jours, comme par exemple "Chlorage de la laine recommandé par la Badische" ; quelques pages suivantes, se trouve de fait un "Essai du chlorage de la laine".

Relativement aux matières colorantes mentionnées dans les recettes de ce carnet de notes d’Horace Koechlin, elles sont essentiellement issues de la chimie de synthèse. Ce carnet-ci fait d’ailleurs une place à un "Noir nouveau", à base de naphtylamine. Dans les années 1890 effectivement, l’on observe au sein des manufactures Koechlin une utilisation des teintures naturelles réduite aux matières suivantes : chêne Quercitron, cochenille, indigo, noix de Galle, nerprun. De manière récurrente également dans les archives, l’on constate l’utilisation d’ocre.