Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_KO_35_IV_95 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.KO.35.IV - (sans titre) |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.KO.35.IV |
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Intitulé | (sans titre) |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Description matérielle | Dimensions: 17,5 x 11,5 |
Langue(s) | français |
Porte collée sur la première garde l'étiquette "COLLECTION KOECHLIN N° 19.6".
Ce carnet de poche a été entièrement été utilisé ; à noter qu’au début du carnet, 1 feuillet a été déchiré et à la fin du carnet, 6 feuillets ont été déchirés, possiblement par l’auteur lui-même. L’un des derniers feuillets a été coupé par moitié dans le sens de la largeur ; sur la partie haute qui demeure, quelques adresses anglaises et françaises ont été notées, sur le recto et le verso. Comportant la même étiquette d’un papetier de Glasgow sur la première garde qu’un autre cahier de notes conservé à Mulhouse (Inv. 667.KO.III), ce cahier pourrait en constituer la suite. L’écriture en semble identique, attribuable également à Camille Koechlin (1811-1890). Il s’agit d’un pêle-mêle de recettes diverses. Les numéros apposés à la suite des titres de recettes doivent correspondre à une référence de couleur de la manufacture Steinbach, Koechlin & Cie à Mulhouse dont le frère de Camille Koechlin, Alfred Koechlin, est l’un des chefs et dans laquelle Camille Koechlin a été chimiste de 1852 à 1871. Camille Koechlin mentionne d’ailleurs à un moment : « Le procédé pour l’application du vert d’aniline par impression a été vendu à Sethenbeyer le 13 mars 1866 ». Certaines annotations ont été rajoutées au crayon, montrant une assez longue utilisation de ce carnet de recettes.
Les matières colorantes citées dans ce carnet de recettes recoupent pour une large part celles du carnet dont il semble être la suite (Mulhouse, MISE, Inv. 667.KO.35.III). L’on y retrouve certaines couleurs d’aniline, comme la coralline, qui ont ensuite été abandonnées par les manufactures Koechlin, ou encore le noir d’aniline, qui se forme directement dans la cuve à partir de l'aniline. Les matières colorantes naturelles utilisées ou fabriquées à partir de celles-ci sont encore ici très variées : orseille, bois de Campêche, nerprun, cachou, fustet, laque Cuba, cochenille, indigo, chêne quercitron, sumac, garance, noix de Galle, bois de Sapan ; carmin d’indigo. La garance et la garancine en sont toutefois absentes, ce qui paraît se justifier par l’apparition de l’alizarine de synthèse, citée dans ce carnet.
aucun échantillon