Recensement des sources manuscrites techniques pour l’histoire de la teinture

Métadonnées

Identifiant EAD COLLOT1_MISE_667_KO_33_III_98
Titre propre de l'instrument de recherche 667.KO.33.III - (sans titre)
Editeur Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Adresse de l'éditeur 2, rue Vivienne 75002 Paris
Création Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Langue de description Français
Règles de description Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G)

Description

Cote 667.KO.33.III
Intitulé (sans titre)
Localisation physique 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse
Importance matérielle 176 p.
Langue(s) français

Conditions d’accès

Communicable

http://www.musee-impression.com/informations-pratiques/

Historique de la conservation

Porte collée sur la première garde l'étiquette "COLLECTION KOECHLIN N°" ; sans numéro indiqué.

Présentation du contenu

Cahier cartonné paginé par l'auteur, ce dernier ayant découpé 4 feuilles collées à la quatrième garde, afin de réaliser un index facilement utilisable. Cet index regroupe les procédés, les drogues et les matières colorantes. L’écriture de l’ensemble du cahier est celle de Camille Koechlin (1811-1890). D’après les matières colorantes et les procédés cités, il pourrait s’agir d’un cahier de fabrication tenu durant quelques années par Camille Koechlin après qu’il ait rejoint en 1872 comme collaborateur technique l'entreprise familiale Frères Koechlin à Mulhouse dont il deviendra directeur et où il terminera sa carrière à son décès en 1890. Les initiales FK peuvent d’ailleurs apparaître dans les dénominations d’une partie des recettes. La seule date rencontrée est en page 3 : 1872, qui précisait un échantillon manquant (« Zeudel 1872 »). Le cahier se présente de manière discontinue ; il semble qu’il ait été utilisé assez longtemps, certaines pages ayant été laissées blanches pour d’éventuels ajouts. Par ailleurs, les pages 9 à 161 ne comportent aucun échantillon, alors que les premières et les dernières pages en regorgent. Comme souvent avec Camille Koechlin, les recettes proprement dites peuvent être assez succinctes et comporter des abréviations chimiques. Présentant une usure témoignant de son utilisation, ce cahier semble avoir constitué un outil de travail de Camille Koechlin chimiste et teinturier, à la fois pour consigner des recettes et des procédés importants mais aussi de très nombreux essais soit des nouvelles matières colorantes de synthèse soit des recettes avec une série de variations progressives de différents composants.

Les pages 9 à 12 de ce cahier de recettes de Camille Koechlin comportent beaucoup de données génériques, avant l’énoncé des recettes. Certaines sont assez précises : « L’alizarine n° 1 fonctionne comme mordant organique pour bien des matières colorantes, mieux que les extraits de garance, car elle n’est pas comme dans ceux-ci saturée de purpurine. » (p. 11) ; « Pour la teinture des maïs ajouter de l’alizarine à la fleur ? » (p. 12). Par la suite, et parmi des recettes, l’on rencontre des commentaires plus développés, par exemple sur les sulfates de chrome (p. 47-48), le vaporisage dont la nécessité est liée au pourcentage de tannin (p. 82), le virage des maïs à froid (p. 106). L’on trouve en outre des éléments précis non seulement sur les mesures et la capacité des cuves d’indigo (p. 19), mais aussi sur celles des cuves à bouser, des cuves à teindre pour essais, des cuves anciennes (p. 100). En pages 142-143, se trouvent des schémas de machines, avec des dispositions différentes de passages des étoffes, commentées. Certaines recettes du cahier ont été rayées (p. 169-170). En pages 53-56, se trouvent des « Notes sur le procédé de Mr. Schutzenberger et de Lalande concernant l’impression de la cuve d’indigo (envoyées de Paris par Mr. De Lalande le 23 mai 1873) ». Le procédé réalise pratiquement l’impression de la cuve d’indigo, sans aucune oxydation de la matière colorante grâce à la présence dans la couleur d’un excès d’hydrosulfite. En ce qui concerne les matières colorantes, les couleurs d’aniline sont bien présentes dans les recettes, pour des teintes variées, ce qui est cohérent avec l’unique date mentionnée, 1872. A noter que l'auteur a spécifié l'origine géographique du cachou qu'il utilise : Alger.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

190 échantillons, collés