Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_KO_32_103 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.KO.32 - Fabrication de différents chimistes |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.KO.32 |
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Intitulé | Fabrication de différents chimistes |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 96 p. |
Langue(s) | français |
Porte collée sur la première garde l'étiquette "COLLECTION KOECHLIN N°" ; sans numéro indiqué.
Ce cahier fait partie d’une série de cahiers de même fabrication conservés également à Mulhouse (inv. 667.KO.18, 28, 29 et 30) utilisés par Horace Koechlin (1839-1899) à partir de la fin des années 1880 pour garder la trace des recettes, appelées quelquefois "formules", de son père Camille Koechlin. Il y a aussi consigné les recettes d’autres chimistes ou encore des différents genres de la production de Koechlin, Baumgartner & Cie de Lörrach dans laquelle il fut directeur technique de 1877 à 1892. Les recettes ont été portées en page de droite, la plupart étant illustrées d’un échantillon, certains des échantillons ayant été coupés pour alimenter un registre de teinture des Koechlin conservé à Rouen (AD76, fonds Koechlin, 60J7). Une bonne partie des recettes concernent les enlevages ; de plus, les quelques mentions des articles pour lesquels les genres sont utiles montrent des usages variés comme les mouchoirs (f. 26 et 42), la toile parasol (f. 27) ou encore la doublure des corsages des femmes (f. 29). Les dates portées ici ou là entre parenthèses à côté du nom de l’un des chimistes s’échelonnent de 1891 à 1896, les années n’étant pas toujours données dans l’ordre croissant. Quelques dates antérieures sont citées, en relation avec un chimiste et une recette : 1861 (f. 39), 1863 (f. 40), 1869 (f. 41), 1873 (f. 34), 1875 et 1878 (f. 19), 1876 (f. 40), 1884 (f. 9). Il s’agit manifestement d’un cahier ressources pour Horace Koechlin. Ce cahier fait partie d’une série de cahiers de même fabrication conservés également à Mulhouse (inv. 667.KO.18, 28, 29 et 30) utilisés par Horace Koechlin (1839-1899) à partir de la fin des années 1880 pour garder la trace des recettes, appelées quelquefois "formules", de son père Camille Koechlin. Il a aussi consigné dans ce manuscrit les recettes d’autres chimistes ou encore des différents genres de la production de Koechlin, Baumgartner & Cie de Lörrach dans laquelle il fut directeur technique de 1877 à 1892. Les recettes ont été portées en page de droite, la plupart étant illustrées d’un échantillon. Comme dans les autres « cahiers de fabrication d’Horace Koechlin », certains des échantillons ont été coupés pour pour alimenter un registre de teinture des Koechlin conservé à Rouen (AD76, fonds Koechlin, 60J7). Une bonne partie des recettes concernent les enlevages ; de plus, les quelques mentions des articles pour lesquels les genres sont utiles montrent des usages variés comme les mouchoirs (f. 26 et 42), la toile parasol (f. 27) ou encore la doublure des corsages des femmes (f. 29). Les dates portées ici ou là entre parenthèses à côté du nom de l’un des chimistes s’échelonnent de 1891 à 1896, les années n’étant pas toujours données dans l’ordre croissant. Quelques dates antérieures sont citées, en relation avec un chimiste et une recette : 1861 (f. 39), 1863 (f. 40), 1869 (f. 41), 1873 (f. 34), 1875 et 1878 (f. 19), 1876 (f. 40), 1884 (f. 9). Il s’agit manifestement d’un cahier ressources pour Horace Koechlin.
Parmi les cahiers de recettes ayant appartenu à Horace Koechlin, celui-ci accorde une large place aux formules de Juste Koechlin et de Brandt. Mac Farlan, Gros-Renaud (Indigo à l’hydrosulfite), Mc Callum, André Samuel, Emile Schulz, Sansone, Gustave Schaeffer, R. Kubly, Zundel (Moscou), Edgar Odernheimer, Frauenfeld, Decharne (Bapeaume), Rich. Crossley, J. Reber, W. Crum, Foxhillbanck, Fourneaux (Holleschowitz), Mathias Paraf, E.Kopp, J. Ochs apparaissent ponctuellement. Les matières colorantes rencontrées dans ce cahier paraissent cohérentes avec les dates mentionnées, soit les années 1890. Le nom de différents fournisseurs bien connus comme Geigy, Cassella, la Badische, Bayer, Durand et Huguenin et Meister Lucius revient régulièrement, apposé à une dénomination ou une autre de colorant de synthèse. L’indigo broyé, le bois de Campêche et l’extrait de Graines (nerprun) restent employés, de même que le carmin d’indigo. Aucune mention de garance ni de garancine, pas même d’Alsace ; par contre, un essai est fait de violet d’aniline avec Grenat teint en garanceux (f. 39) et des recettes d’obtention de la fleur de garance et du garanceux ont été notées (f. 36). Les tannins ne sont pas cités précisément, à l’exception de la noix de Galle. A noter dans le cas de l’indigo broyé que certaines recettes de 1894 voient la précision « Java (Indonésie) », soulignée deux fois, et qu’Horace Koechlin a ajouté : « Il est essentiel de prendre de l’indigo Java (Indonésie). » L'indigo peut également provenir du Bengale. Dans certaines présentations de recettes, l’on sent l’enthousiasme d’Horace Koechlin pour les possibilités offertes par la chimie de synthèse, par exemple en octobre 1895 lorsqu’il présente une combinaison de bistre au manganèse avec le Bordeaux à l’∝ naphtylamine : « On obtient des effets de brocart d’or de cette manière qui sont très intéressants ».
69 échantillons, collés.