Identifiant EAD | COLLOT1_MISE_667_KO_30_101 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | 667.KO.30 - Fabrication de Koechlin, Baumgartner / Loerrach / 1891 / Coton - laine, 1891 |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | 667.KO.30 |
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Datation | 1891 |
Intitulé | Fabrication de Koechlin, Baumgartner / Loerrach / 1891 / Coton - laine |
Localisation physique | 68224, Haut-Rhin (68), Musée de l'impression sur étoffes : Bibliothèque - Mulhouse |
Importance matérielle | 100 p. |
Langue(s) | français |
Porte collée sur la première garde l'étiquette "COLLECTION KOECHLIN N°" ; sans numéro indiqué.
Faisant partie d’une série de cahiers de même fabrication conservés également à Mulhouse (inv. 667.KO.18, 28, 29 et 32) utilisés par Horace Koechlin (1839-1899) à la même époque, ce cahier est divisé en deux parties, la première étant consacrée au coton (f. 1-31) la seconde au blanchiment et teinture de la laine (renumérotation des folios : f. 1-15). Pour ce qui concerne le coton, après un ensemble de pages introductives sur le blanchiment et quelques modes de teinture génériques comme les noirs rongés, le noir d’aniline, le rouge Turc ou la cuve mixte à l’hydrosulfite, les teintures sont classées par mode de réalisation, selon le mordant et sa proportion. La partie concernant la laine comporte également des pages liminaires sur le blanchiment et le traitement des tissus de laine imprimés. Les échantillons et leur composition se trouvent à la suite, sans classement apparent.
Les échantillons, en moyenne 6 par feuille, sont collés en colonne de gauche tandis que leur dénomination ainsi qu’une recette succincte mais précise relativement aux proportions est indiquée en colonne de droite. Pour ce qui concerne la laine et après 3 pages consacrées au blanchiment, les rectos et versos des feuillets 4 à 15 comportent chacun une dizaine de petits échantillons collés accompagnés, en colonne de droite, des proportions des principaux composants. L’analyse des matières colorantes indiquées pour la réalisation montre des différentes importantes entre les supports textiles. La teinture du coton semble en effet requérir encore des matières colorantes naturelles ou artificielles (bois de Campêche, sumac, chêne quercitron, indigo, nerprun, gaude, écorce de grenade ; carmin d’indigo) tandis qu’aucune de celles-ci n’est mentionnée pour la teinture de la laine ou des mélanges coton et laine. De manière corollaire, la teinture du coton utilise encore peu de colorants de synthèse (céruléine, brun d’anthracène, noir d’aniline, caroubier naphtol, grenat naphtol), le choix se portant sur d’autres pour les mélanges coton et laine (alizarines ; fuchsine ; vert d’aniline ; gallocyanine ; vert méthylène ; nitroalizarine). A noter qu’au verso du feuillet 6, est collé un schéma de différentes cuves, permettant d’obtenir le genre Schliepper en rouge, détaillé en vis-à-vis f. 7.
306 échantillons, collés