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Cet ouvrage manuscrit est un journal de laboratoire rédigé par Camille Koechlin (1811-1890) pour les années 1839 et 1840, après son travail comme chimiste chez Monteith à Glasgow (et alors qu'il est employé chez Barbet, successeur d'Oberkampf, à Jouy-en-Josas. Le recueil est divisé en deux grandes parties. La première présente des échantillons accompagnés de commentaires détaillés mais ne faisant que des renvois aux recettes situées dans la deuxième partie. Cette seconde partie rassemble des essais et recettes de colorants ou de mordants très détaillés. D'autres pages concernent des questionnements, hypothèses et comptes rendus d'expériences. A la fin de l'ouvrage se trouvent des tables avec le prix des drogues en 1840, table des couleurs et des abréviations pour les formules atomiques.

Cet ouvrage de Camille Koechlin rédigé pour les années 1839 et 1840 est très complet. Dans la première partie, des échantillons sont accompagnés de commentaires : l'auteur fait référence aux recettes utilisées mais celles-ci ne sont développées que dans une deuxième partie. Il s'attarde donc plutôt sur les mélanges à effectuer, comment sécher ou aviver les couleurs. Des échantillons sont comparés pour déterminer quelle recette est la plus efficace, l'auteur peut aussi ajouter des notes dans une autre encre ou des paragraphes, des conclusions. Dans la seconde partie les recettes de colorants et de mordants sont précisément détaillés, sans échantillons : procédés, gestes techniques, essais de bousage, essais sur les rouges de cochenille, comment effectuer les décoction sur le coton, la soie ou la laine. Les origines géographiques de certaines matières colorantes sont citées : Avignon et Alsace pour la garance ; Bengale pour l'indigo. A la fin de l'ouvrage, plusieurs paragraphes concernent des questionnements, des réflexions ou des expériences de l'auteur.