Recensement des sources manuscrites techniques pour l’histoire de la teinture

Métadonnées

Identifiant EAD COLLOT1_ELBEUF_FDS_98_4_1_195
Titre propre de l'instrument de recherche 98.4.1/MICV - Livre de teinture, 1874-1879
Editeur Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Adresse de l'éditeur 2, rue Vivienne 75002 Paris
Création Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Langue de description Français
Règles de description Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G)

Description

Cote 98.4.1/MICV
Datation 1874-1879
Intitulé Livre de teinture
Localisation physique 76231, Seine-Maritime (76), Manufactures Savoirs - Elbeuf
Importance matérielle 190 p.

Modalités d’entrée

Don en 1998 de la Société industrielle (Rouen)

Présentation du contenu

Il s'agit d'archives de travail ayant manifestement beaucoup servi. Le livre débute en 1874 et s’achève à la date du 5 novembre 1879 (dernière date trouvée ; fin du livre rongée). En réalité, si le haut de la page 3 porte la mention « Livre de teinture. 1874 », dès la page 5 l'auteur a indiqué « 21 juin 79 ». La très grande majorité des recettes datent donc de 1879. Elles concernent l'habillement et surtout l'ameblement. le manuscrit répertorie 67 essais de teintures, comportant chacun un ou plusieurs échantillons en page de gauche et, en page de droite : un titre, une date, une recette et une appréciation critique du résultat (d’une autre main). Certains essais se déroulent sur plusieurs pages. Ce "livre de teinture" pourrait avoir été tenu pour choisir un procédé par rapport à un autre.

Datant essentiellement de 1879, les recettes présentées dans ce "livre de teinture" ainsi que les commentaires qui les accompagnent montrent un basculement des teintures naturelles au profit des colorants de synthèse. Les teintures naturelles confirment néanmoins leur présence persistante dans les procédés, notamment les bois provenant d'Outre-Atlantique (quercitron venant de Philadelphie) mais également la garancine, encore utilisée, ou l'indigo pour le remplacement duquel on teste des substituts avec des résultats insatisfaisants. Les colorants de synthèse dominent en effet dans les essais, les fournisseurs (ou revendeurs) étant même aseez souvent cités, qu'ils soient parisiens, suisses, allemands ou plus locaux. Les matières colorantes de synthèse les plus utilisées et avec le plus de satisfaction sont les rouges et roses à base d'alizarine, le violet de Paris, les orangés et le ponceau, les Bleus méthylène et d'alizarine, le jaune de chrome, les verts acide, malachite et de Schweinfurth, le noir d'aniline enfin. L'ouvrage atteste aussi de l'essai de laques jaune, orange, rose et rouge.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

Environ 1500 échantillons.