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Portant au dos l'étiquette dactylographiée : « Notes Bibliographiques extraites du Moniteur Quesneville, de la Société industrielle (Mulhouse) & de celle de Rouen », ce registre fait partie par sa forme et son écriture des archives de travail d'Emile Blondel (1852-1940). Après avoir suivi les cours de chimie du Conservatoire national des arts et métiers à Paris, Emile Blondel commence sa carrière dans les établissements Crosnier Père et Fils à Rouen. En 1887, il rachète au sieur Dupuis sa modeste teinturerie établie à Saint-Léger-du-Bourg-Denis et implantée sur la rivière l’Aubette. A la fin des années 1890, il fait construire de nouveaux ateliers à usage de filature et de teinturerie ainsi que des logements ouvriers. Les notes manuscrites de Blondel s’échelonnent de 1869 à 1885 et correspondent donc à sa période de formation puis à ses premières années de pratique. Il s’agit pour partie de résumés d'articles de chimie et de recettes de membres de la Société industrielle (Rouen) et de la Société Industrielle Mulhouse, de chimistes français, anglais et allemands, ainsi que de différents numéros du Moniteur scientifique du Docteur Quesneville. De plus, des notes de travail à partir de ces publications ont été ajoutées par Emile Blondel. Quelques résumés d'articles concernent l'harmonie et la vision des couleurs.

Ce registre provenant des archives de travail d'Emile Blondel ne comporte que quelques recettes de teinture. Certainesont été essayées par Emile Blondel. Les échantillons sont mentionnés comme provenant de sa collection d’échantillons : alizarine bleue de BASF (1881), bleu d'anthracène (1882), genre Indigo, noir d'aniline (1882).