Recensement des sources manuscrites techniques pour l’histoire de la teinture

Métadonnées

Identifiant EAD COLLOT1_B_MNHN_MS_2017_22
Titre propre de l'instrument de recherche Ms. RES 2017 - Procédés chimiques du cours de Monsieur Rouelle, année 1752, 1752
Editeur Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Adresse de l'éditeur 2, rue Vivienne 75002 Paris
Création Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris)
Langue de description Français
Règles de description Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G)

Description

Cote Ms. RES 2017
Datation 1752
Intitulé Procédés chimiques du cours de Monsieur Rouelle, année 1752
Localisation physique 75056, Paris (75), Muséum National d'histoire naturelle - Paris
Importance matérielle 79 feuillets
Langue(s) français

Biographie

Au premier et au dernier feuillet, on trouve un cachet de provenance "Bibliotheca Halliwelliana", qui est une bibliographie des travaux de James-Orchard Halliwell-Phillipps (1820-1889) publiée en 1881, et le numéro "Ms. Hall. No. 170". Est également collé en haut de la première garde un extrait provenant probablement d'un catalogue de vente ancien et indiquant "389. Procedes Chimiques du Cours de Mons. Rouelle, 1752, &c. 4to,".

Présentation du contenu

Ce recueil de procédés chimiques du cours de Guillaume-François Rouelle (1703-1770), chimiste et apothicaire français, consiste en un manuscrit sur trois colonnes, la colonne de gauche étant été utilisée pour des croquis d'expériences chimiques. On trouve à la suite, de mains différentes, deux textes relatifs aux teintures : « Manière de peindre les indiennes, dont on se servait chez M. le Duc à Chantilly » (f. 54-66) et « Manière de Manufacturer les toiles peintes dans l'Inde telle que M. Beaulieu, capitaine de vaisseau, l'a fait exécuter devant luy à Pondichéry » (f. 69-79). Ce dernier texte est une copie du Ms. 193 conservé également à la bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle, cette copie présnetant la même pagination et la même organisation des rectos et versos que le Ms. 193, à l'exception que les pages laissées blanches pour les échantillons n'en ont accueilli aucun.

Le chimiste et apothicaire français Guillaume-François Rouelle donna des démonstrations de chimie au milieu du XVIIIᵉ siècle qui furent suivies non seulement par la presque totalité des chimistes contemporains dont, parmi les savants chimistes de l'Académie royale des sciences s'interssant à la teinture, Macquer et Hellot. Jean Hellot a d'ailleurs copié le premier des deux textes concernant la teinture, « Manière de peindre les indiennes, dont on se servait chez M. le Duc à Chantilly » (f. 54-66), dans ses propres volumes de notes, conservés à la bibliothèque Alexis de Tocqueville de Caen (Ms. 171). On retrouve dans ce volume, et notamment au titre du règne végétal, la présentation de matières naturelles colorantes. Toutefois, ce sont les deux textes relatifs aux teintures : « Manière de peindre les indiennes, dont on se servait chez M. le Duc à Chantilly » (f. 54-66) et « Manière de Manufacturer les toiles peintes dans l'Inde telle que M. Beaulieu, capitaine de vaisseau, l'a fait exécuter devant luy à Pondichéry » (f. 69-79) qui comportent des procédés de teinture et d'impression sur étoffes tels que pratiqués le premier à Chantilly, le second à Pondichéry. A noter qu'au milieu du XVIIIe siècle, il s'agit alors de "peinture" des toiles. La pratique décrite à Chantilly est très précise, tant dans le déroulé des opérations que les quantités de drogues nécessaires en relation avec le métrage à teindre et peindre, ou encore les diféfrents mordants à utiliser selon que l'on veut obtenir du rose et du rouge (alun) ou du violet (alun, vitriol de Chypre et vert de gris). Du point de vue des matières colorantes utilisées, on note dans cette Manufacture prestigieuse de Chantilly le recours, pour cette gamme des roses, rouges et violets, aussi bien à la garance dont la "bonté" aura été vérifiée qu'à la cochenille, au kermès et au bois de Pernambouc appelé ici bois de Brésil. Le texte montre une parfaite maîtrise des couleurs, par exemple des gammes de verts ; concernant le bleu, aucune matière n'est citée, l'auteur indiquant que la cuve est "la meme dont tous les teinturiers se servent pour teindre en bleu". Enfin, tout au long du manuscrit, des références sont faites aux couleurs des Indes.

Caractéristiques matérielles et contraintes techniques

aucun échantillon