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Il s'agit d'un dossier de lettres adressées au chimiste et médecin français Claude-Melchior Cornette (1744-1794), premier médecin de madame Adélaïde. L'une de ces lettres, datée du 22 janvier 1788, est de M. Jean Michel Haussmann et traite d’un procédé de blanchiment artificiel des indiennes.

La lettre de M. Jean Michel Haussmann du 22 janvier 1788 au chimiste et médecin Cornette traite d’un procédé de blanchiment artificiel des indiennes. Cornette aurait promis au frère d’Haussmann de lui communiquer « une méthode plus simple et moins couteuse que celle de M. le Baron de Nanciat ». Haussmann décrit les essais réalisés afin de blanchir « cent pièces de Lin en impressions rouges de garance » et évoque aussi des essais sur coton. La lettre concerne les rouges et « toutes les autres nuances dérivées de cette couleur, ainsi que le Noir, les Violets, les Lilas &c. » Haussamnn expremie le souhait « de pouvoir se passer entièrement du pré qui en hyver surtout expose la marchandise à toute sorte de dangers ». Il indique aussi : « la blanchisserie naturelle de l’été est si expéditive que l’on peut très bien se passer de l’artificielle. Il n’en est cependant pas de même des toiles de Lin écrues pour le blanchiment desquelles la nouvelle invention est à tous égards d’un très grand avantage. »