Identifiant EAD | COLLOT1_AD34_C_2693_50 |
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Titre propre de l'instrument de recherche | C 2693 - Fabrication du verdet ou vert-de-gris. , 1749-1780 |
Editeur | Programme Colorants et textiles de 1850 à nos jours - Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Adresse de l'éditeur |
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Création | Ce fichier XML-EAD a été produit dans le cadre du programme de recherche 'Colorants et textiles de 1850 à nos jours' mené au sein de l'Institut national d'histoire de l'art (Paris) |
Langue de description | Français |
Règles de description | Ce fichier XML-EAD a été encodé conformément à la norme ISAD(G) |
Cote | C 2693 |
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Datation | 1749-1780 |
Intitulé | Fabrication du verdet ou vert-de-gris. |
Localisation physique | 34172, Hérault (34), Archives départementales de l'Hérault - Montpellier |
Importance matérielle | 71 pièces |
Langue(s) | français |
Communicable
https://pierresvives.herault.fr/122-les-archives-departementales-de-l-herault.htm
La fabrication du pigment dénommé verdet ou vert-de-gris a longtemps été une ressource importante à Montpellier et dans sa région, fabrication règlementée par un arrêt du 21 janvier 1744. Au sein des archives conservées sur ce sujet, un dossier de correspondances et de procès-verbaux concerne un verdet fautif qui aurait été fabriqué au sein d'une Manufacture Perier et Weter, associés dans la Manufactures toiles peintes d'Orange, et n’employant ni vin, ni cuivre, ni grappes de raisin. Après des signalements par Gabellier auprès de l’Intendance les 1er et 4 juin 1770, mentionnant notamment dans son rapport "j'ay lieu de croire que le sieur Pinet, fameux coloriste à Orange, est fouré la dedans, à cause de son talent", un rapport est rendu par de Montigny, de l'Academie royale des sciences. C’est ce rapport manuscrit de 3 pages, daté du 15 septembre 1770, et contenant l'analyse du verdet d'Orange envoyé par l'intendant de Languedoc, qui a été recensé ici.
Réalisée par de Montigny, de l'Academie royale des sciences, l’analyse du verdet d'Orange envoyé par l'intendant de Languedoc fait l’objet d’un rapport manuscrit daté du 15 septembre 1770. "J'ai examiné ce verdet. Il est en effet falsifié par l'addition d'une terre calcaire assés abondante mêlée de selenite. (…) Les matières étrangères qui se trouvent dans le verdet d’Orange et dont la présence est bien constatée par les expériences précédentes y sont donc introduites après coup ; elles servent à augmenter le poids en affoiblissant un peu la couleur." De Montigny note qu’il s’agit d’un procédé ordinaire d’obtention du verdet, qui consiste à exposer des planches de cuivre rouge à la vapeur qui s’élève du marc de raisin en fermentation, pour gratter ensuite le verdet qui se forme à la surface du cuivre jusqu’à ce que les plaques soient entièrement détruites. Ce verdet, qui entrait dans la composition du noir de certains teinturiers du Languedoc, sera finalement non validé, aux termes de courriers des 16 et 26 janvier 1771 de Gabellier, inspecteur de la Manufacture du vert-de-gris de Montpellier.
archives publiques
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