Identifiant EAD | cr1c5033a41-47c8-4b00-a9cf-1ca3aa75f1fa |
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Titre propre de l'instrument de recherche | [1] - Fonds Boris Taslitzky (1939-1945) - fonds - Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne) |
Editeur | Guide des archives de l'art conservées en France (XIXe-XXIe siècles), GAAEL - INHA ; |
Adresse de l'éditeur |
https://corpus.inha.fr https://www.inha.fr |
Source et licence | source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0); |
Ancien identifiant INHA | INHA__ARCHIVE__379 |
Création | Cet instrument de recherche a été exporté en XML-EAD conformément à la DTD EAD (version 2002) depuis AGORHA en 2021. L'export EAD a été relu et enrichi et mis en ligne en 2024. |
Langue de description | Description rédigée en
|
Règles de description | Description conforme à la norme ISAD(G) et encodé selon la syntaxe XML-EAD |
Organisme responsable | Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne)
Géolocalisation : 40 Quai Victor Hugo, 94500, Champigny-sur-Marne, France, https://www.musee-resistance.com/ |
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Cote | [1] |
Intitulé | Fonds Boris Taslitzky - fonds. |
Datation | 1939-1945 |
Localisation physique | Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne) |
Langue(s) |
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Origine |
Mobilisé en 1939, le soldat Boris rejoint le 101e d'Infanterie à Meaux. Fait prisonnier de guerre dans le Loiret, il est évacué sur Melun, le 18 juin 1940. Il s'évade, gagne la zone libre et est accueilli en octobre 1940 par Jean Lurçat à Aubusson. Sur le conseil de Louis Aragon, il s'engage activement au sein de l'organisation "Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France" jusqu'au 13 novembre 1941, date de son arrestation. Conduit à Guéret, il est finalement transféré à la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand: pas encore condamné, il put écrire et dessiner, réussissant à se fournir en papier et en encre. A près son jugement (le 11 décembre 1941) qui le condamne à 2 ans de prison par un tribunal militaire pour avoir "effectué plusieurs dessins destinés à la propagande communiste", il est transféré à la maison centrale de Riom (Puy-de-Dôme) où il connaît l'épreuve de la faim. Créer devient difficile: seuls cinq dessins ont pu être sauvés et serviront quelques années plus tard à la conception du tableau La Pesée. Il est ensuite transféré à la prison militaire de Mauzac en Dordogne où le régime de détention est plus souple: il put lire et dessiner. Hélas, les 200 dessins qu'il réalise lui sont confisqués. A la fin de sa peine, le 11 novembre 1943, il fait l'objet d'une mesure d'internement administratif qui le conduit au centre de séjour surveillé de Saint-Sulpice-La-Pointe (Tarn) où il contribue notamment à la réalisation du journal clandestin Le Canard interné. Il y peint également des fresques d'inspiration révolutionnaire sur les cloisons en planches de cinq baraquements. Il est déporté le 31 juillet 1944 et arrive début août 1944 à Buchenwald où il témoigne des terribles conditions de vie des déportés à travers une production artistique clandestine. Ces dessins seront réunis en 1946 dans un album intitulé Cent onze dessins faits à Buchenwald. En 1945, à son retour de déportation, il peint quelques tableaux sur son expérience des prisons et des camps.
55 dessins réalisés en tant que soldat (Leling, Basse-Wahl, Saint-Laurent, Tombeau de la Noue, Vallée Schiers, 1939-1940) puis prisonnier de guerre (camp de Melun)
2 dessins réalisés à Aubusson (1941)
24 dessins réalisés dans l'internement (Centrale de Riom, Saint-Sulpice-La-Pointe, 1942-1944)
101 dessins réalisés à Buchenwald (1944-1945)
3 peintures dont deux liées à la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale: Insurrection à Buchenwald (février 1945) et La Pesée à la Centrale de Riom (1989).
6 photos des fresques peintes sur des baraques à Saint-Sulpice-La-Pointe (baraques détruites)
communication soumise à autorisation
2007-07-13 : saisi par Zmelty, Nicholas-Henri
2013-12-04 : modifié par edartigu
Statut de la notice : Publiée
Date de publication de la notice : 15/03/2011